mercredi 10 février 2010

Rita au Brésil- épisode 1

N'ayant pas un accès régulier à internet, ces posts seront publiés à retardement.

Dimanche 24/01/2010
Cela faisait presque un an que je n'avais pas écrit sur ce blog. Pour cause, ma vie trépidante d'étudiante en écologie ne me laissait aussi peu de temps que d'inspiration. Je ne lui en tiens pourtant pas rigueur puisque c'est grâce à elle que je me trouve en ce moment au Brésil. Nous devons réaliser un projet de recherche pour valider notre cursus, et j'avais dans l'idée de le faire dans ma chère Angleterre. J'ai donc inondé les chercheurs britanniques de CV et lettres de motivation, et lorsque l'un d'entre eux m'a proposé d'aller étudier les scarabées au Brésil, je n'ai pas dit non.

Je suis donc arrivée Mardi matin à Rio de Janeiro. J'ai retrouvé avec plaisir le soleil, bien-sûr, entre 25 et 30 degrés de plus qu'en France, et surtout la gentillesse des brésiliens, qui m'ont aidé à retrouver la maison de mon amie Maìra. Maìra et ses parents m'ont accueillie pour la journée dans leur appartement au quinzième et dernier étage d'un immeuble, avec piscine sur la terrasse, vue sur la mer, le pain de sucre et le Christ du Corcovado. Nous sommes parties faire un tour de la ville en voiture, resplendissante sous le soleil. Rio a beau être une grande mégalopole, les plages et les collines verdoyantes qui la parsèment lui donnent une atmosphère très relaxée. Ce jour-là étant un jour de congé, les plages sont envahies par des brésiliens de tous âges, qui surfent, bronzent, papotent et mattent. Maìra et moi achetons deux noix de coco bien vertes, avec paille et observons les deltaplanes descendre des collines en sirotant l'eau de coco.

Le soir venu, je prends le bus pour Lavras, Minas Gerais. Lavras, est une petite ville, 80 000 habitants, même Maìra en ignorait l'existence, mais elle a une des meilleures universités du pays pour l'agronomie et l'écologie. Les maisons colorées s'étalent sur des collines abruptes, au milieu des arbres exotiques. La ville est paisible et sympathique, seul le square central est animé, avec plein de petites boutiques, une église baroque et, le dimanche, les familles et les amoureux qui sont de sortie.

Je travaille ici avec Sabrina, doctorante étudiant elle aussi les scarabées. Sabrina fait sa thèse à l'université de Viscosa mais est supervisée par Julio et Jos. Jos est mon maitre de stage, basé à Lancaster, mais ici Julio est mon superviseur. Il y a environ une petite dizaine de doctorants qui travaillent avec lui sur les scarabées. Tous sont très sympathiques et parlent vite et fort en portugais, me laissant dans l'incompréhension la plus totale.

Nous étions sensées partir Samedi pour Carrancas, petite ville du Cerrado, pour notre travail de terrain. Le pick-up étant en révision, nous sommes obligées d'attendre et de profiter de l'hospitalité de Vanesca et Livia un peu plus longtemps. Nous nous résignons donc à prendre du retard et samedi nous allons, comme le dit si bien Sabrina, noyer notre frustration dans la bière. Il y a un petit lac de barrage pas loin de Lavras, nous nous y rendons par des petites routes de terre rouge avec les autres étudiants. L'été brésilien est une alternance de grand soleil et de fortes pluies, et malheureusement pour nous ce sont ces dernières qui sont au programme pour l'après-midi. Nous ne nous baignerons donc pas, mais nous nous installons au bar, et commandons bouteille de bière sur bouteille de bière. Après 4h de ce régime, l'après-midi prend fin et nous allons au barbecue organisé par des étudiants. Le barbecue brésilien consiste uniquement en une succession de viande rouge que l'on vous incite fortement à consommer et en un verre de bière qui se remplit, semble-t'il, tout seul. Le lendemain, quelle n'est pas ma surprise lorsque je me réveille sans le moindre symptôme d'une gueule de bois.





1 commentaire:

Unknown a dit…

wéééé :) du nouveau sur le blog !! bisous!!!