mercredi 17 février 2010

Jeudi 28/01/2010

Le pick-up chargé de nos affaires et du matériel, nous quittons Lavras. Nous roulons pendant une heure sur une route que je trouve mauvaise, mais je changerai bientôt d'avis. Ce sont des collines vert sombre à perte de vue, jusqu'à un haut plateau, que nous grimpons pour arriver à Carrancas. Le village est certes petit, mais pour les fermes perdues des alentours il fait office de bourg et dispose de quelques restaurants, pousadas (genre de petits hôtels), magasins d'artisanat, petits supermarchés et d'une grande église baroque. Le village se prépare pour Carnaval, qu'il fête deux semaines plus tôt que le reste du Brésil.

Nous retrouvons Amaury qui nous mène à la maison qu'il nous loue. C'est une charmante petite maison, avec cour, jardin et deux chambres, située à l'entrée du village. Amaury nous prête donc chaises et table de jardin, ainsi qu'une télévision. Nous avons emmené avec nous, matelas gonflables et four à micro-ondes.

Julio et sa femme nous rejoignent et nous partons faire un tour de reconnaissance sur le plateau de Perdizes, à une heure supplémentaire de Carrancas. Les vues sont à couper le souffle. Il n'y a aucun village ni même maison à des lieues à la ronde. La seule trace de civilisation sont les routes de terre rouge et les plantations d'Eucalyptus et de Candeia. Ceci mis à part, ce sont montagnes, savanes et prés verdoyants, forêts qui serpentent le long des rivières, formations rocheuses et, de temps en temps, une cascade. La route est, au contraire, affreuse. Parfois, elle ressemble très peu à une route. Nous passons bosses, crevasses et rivière. A la fin de la journée ma mâchoire est douloureuse, à force de crispation. Nous explorons donc le plateau et décidons des zones que nous allons échantillonner pour mon projet. Finalement, nous redescendons sur Carrancas et apprécions un Guarana (soda local) bien frais accompagné d'une coxinha (beignet au poulet).










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