Ça faisait longtemps. Désolée si je vous ai manqué (bien sûr que je vous ai manqué). J'ai distillé l'information deci, delà, mais pour ceux qui y auraient échappé, je me suis remise de mes blessures sans avoir à passer sur le billard. Ça fait une semaine que je suis officiellement guérie et que j'ai repris les cours, la chorale, ma vie sociale, mon boulot en retard. Les deux semaines d'avant ont été passées cloîtrée chez moi, ce qui devint vite lassant. Heureusement, qu'il y avait les visites à l'hôpital (la gentillesse de mes infirmières, l'accent pourri des chauffeurs de taxis, leur incapacité à trouver l'entrée de l'hôpital) et mes colocataires pour me distraire.
Et puis il y a ces petites victoires du quotidien qui vous font retomber en enfance. Les visages émerveillés des mes colocataires se tournant vers moi et s'exclamant "Ooooooo tu marches !!!!" comme si je venais de faire apparaître des diamants (autres alternatives : tu tiens debout toute seule/portes un jean etc).
Et celles qui vous font sentir plus vieille que le monde. La marche laborieuse jusqu'à mon amphithéâtre, au cours de laquelle j'ai bien failli m'arrêter sur un banc pour me reposer alors qu'en temps normal je mets sept minutes pour y aller.
Et celles qui vous font juste sentir con. Franchement, le sentiment de réussite que j'ai ressenti, buvant ma tasse de thé qui avait prudemment refroidi pendant quinze minutes, n'a fait qu'accentuer le pathétique de la situation.
Mais après tout je vais mieux de jour en jour, je suis comme neuve (plus (+) une cicatrice) et j'ai pu profiter de la venue de divers membres de ma famille alors tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes non?
Et puis il y a ces petites victoires du quotidien qui vous font retomber en enfance. Les visages émerveillés des mes colocataires se tournant vers moi et s'exclamant "Ooooooo tu marches !!!!" comme si je venais de faire apparaître des diamants (autres alternatives : tu tiens debout toute seule/portes un jean etc).
Et celles qui vous font sentir plus vieille que le monde. La marche laborieuse jusqu'à mon amphithéâtre, au cours de laquelle j'ai bien failli m'arrêter sur un banc pour me reposer alors qu'en temps normal je mets sept minutes pour y aller.
Et celles qui vous font juste sentir con. Franchement, le sentiment de réussite que j'ai ressenti, buvant ma tasse de thé qui avait prudemment refroidi pendant quinze minutes, n'a fait qu'accentuer le pathétique de la situation.
Mais après tout je vais mieux de jour en jour, je suis comme neuve (plus (+) une cicatrice) et j'ai pu profiter de la venue de divers membres de ma famille alors tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes non?